Ce matin, les symptômes sont encore plus visibles que la veille : au mal de gorge se rajoute le nez qui coule. Quand à la fatigue, est-ce qu’elle est dûe à la nuit entre-coupée ou à ma crève, impossible de savoir.

Le temps n’est toujours pas au beau fixe, le reste du groupe part faire une balade alors qu’il y a 2 jours la terre ferme tanguait, j’ai trouvé ça trop risqué et je suis restée lire-dormir :p

A leur retour, ils partent faire du PMT au même endroit que la veille mais je suis trop KO et je passe à nouveau mon tour. Ils me disent que sur la plage qui démarrait leur balade, on leur a proposé de réaliser du pain coco, et qu’ils y iront donc ensuite. Pas de souci, moi, je vais pioncer !

Un beau pionçage plus tard, il est 13h et je sors du bateau, ma soeur me fait coucou depuis la plage et on vient me chercher. Il y a de la noix de coco rapée partout… par terre ?!! Mais oui, ici sur la petite bicoque de la plage, les personnes font du lait de coco frais et pour ça il faut raper la noix et la presser, et ensuite… aller donner le reste aux poissons ! Quand on met ses mains dans l’eau, les petits poissons viennent vous grignoter le bout des doigts, c’est trop chouchou <3

On goûte aussi du uru (le fruit de l’arbre à pain) grillé au feu de bois, puis du pain coco grillé au feu de bois lui aussi entre 2 feuilles ramassées sur place. Miam ! On aperçoit aussi notre premier bernard l’hermite, minuscule, sur la plage <3

Ensuite on file se baigner, un peu de PMT et on voit des trucs rigolos :

• Un ÉNORME bernard l’hermite de la taille d’un ballon de hand (si énorme !! si rouge !!)
• Une drole de… tentacule qui a des mini-tentacules au bout pour …manger ?!?!
• Des poissons balistes (ou picasso on est plus sures de comment ils s’appellent)
• Une petite crevtte qui faisait ses travaux de rénovation : Un trou dans le sable, 2 poissons gardiens à l’entrée qui ne bougeaient pas, et la crevette qui allait chercher du sable dans son trou pour le poser en dehors et qui faisait plusieurs allers-retours comme ça :)
• Une sole dont la couleur se confondait avec le sable (oui bon c’est le principe) (mais pas facile à voir du coup !)

Bref petit tour sympa, et ensuite on est bon pour rentrer, faire des jeux de société (oui on est très “jeu” dans la famille).

Soirée tarot à nouveau, et c’est le début du roman-feuilleton : comme la veille il y a eu de l’agacement, je réaborde le sujet pour voir comment jouer tranquillement. Vlà-t’y pas que je me fais rabrouer, le concerné n’ayant pas envie d’en discuter avec moi mais très décidé à m’affirmer pourquoi sa réaction était très appropriée (spoiler : il a mal pris la décision d’annuler une session où il gagnait, a annoncé que cela l’agaçait que certaines personnes regardent le chien (des cartes cachées le temps qu’un premier tour ai lieu) avant qu’on le révèle à tout le monde (les personnes qui ont dit qu’elles ne prenaient pas, donc pas de souci a priori pour le déroulé du jeu), et a voulu faire annuler la suivante en dévoilant par anticipation le chien, réaction qui nous a semblé complètement immature). Puis devant mon insistance à essayer de poser les termes du débat et quelles étaient les différentes positions pour arriver à ce qui lui conviendrait le mieux à l’avenir, monsieur s’est agacé (car je voulais discuter ?) a failli partir bouder avant d’être rattrapé par ma mère.

Vous le sentez bien ? J’étais entre abasourdie de la façon dont la situation a dégénéré et très en colère de m’être fait couper et parler sur un ton énervé alors que je n’avais… rien fait de particulier d’autre que d’essayer de CLARIFIER la situation pour savoir comment tout le monde pouvait faire au mieux. (Oui vous vous dites qu’une meuf de 30 ans est en train de faire du travail émotionnel pour un mec de 60, et vous n’auriez pas tort. Mais la suite est encore mieux).

Un peu dégoutée, je joue quelques temps au tarot puis je laisse ma place. Je lis encore jusqu’à ce qu’on aille se coucher : demain matin, c’est départ vers Tahaa et Raiatea !